Le fondu bleu en deux ton est à peine remarquable, mais on distingue quand même la mer du ciel. Aucun nuage ne vient perturber le cliché. Les mouettes volent d'un air léger, au gré du vent, le vent est doux et salé, Mère Nature berce l'instant de son calme. Un instant qui me conquis par la vision de son celeste havre. Mais pourquoi je penses à elle à ce moment ? Oui c'est vrai, ce paysage idéal, optimal, sans faute... il me rappel cette fille aux mêmes caractèristiques. Je m'étais mis à la considérer comme l'archétype de la Beauté. Alors qu'était donc cette paisible carte postale azuréenne après celà ? A mesure que son corps parfait me venait, j'élevait à cette photographie idillyque toute la crasse invisible au merveilleux. Ces arbres titillés par l'insupportable brise laissaient entrevoir des feuilles clamsées par un terrible soleil Mercurien. Des bateaux hideux venaient s'affaler sur les flots sans âme de cette mediocre rade. Ce grisâtre filet de pollution, imperturbable, venait compléter les nuances de ce paysage en fin de compte trichrome. Décidemment, tout m'apparaissait laid lorsque je pensais à elle... Alors je quittais cet horizon devenu chaos pour aller me mouiller le visage. Jamais un miroir n'eut autant de répartie ! Il me sermonnait, me critiquait, me rabaissait, me contrastait, me comparait, me moquait, me décourageait, me ridiculisait, et tout ca sans dire un mot. "Je crois que je l'aime !" Le miroir m'accablait de plus belle.Vexé je le fixait et mon coeur répliqua avec force : "non, j'en suis sûr, je l'aime !" D'un coup la glace se fît moins virulente.

L'agence d'interim m'a contacté. Un boulot durable mais atypique, je ne sais pas si vous allez accepter. Dites toujours. Un taff sur la lune, en tant que jardinier. D'accord je prends, je suppose qu'il n'y a pas grand chose à jardiner là-haut. Non en effet, il n'y a strictement rien à jardiner. Alors pourquoi vous me proposez une chose pareille ? Si vous ne voulez pas dites-le rapidement, on trouvera quelqu'un d'autre. Non c'est bon, je vais prendre.

J'y suis, j'arrose le sol lunaire, l'eau met du temps à l'atteindre. La vue est imprenable sur la terre. Je m'assois sur un banc et mange mon casse-croute dans ce silence cosmique. Des papillons viennent me porter une tante, la mission va durer plus longtemps que prévu. La bille devait beaucoup tourner. Un papier, je note: Souhaite redescendre sur terre pour autre mission.

J'ai compacté et lancé cette demande, avec mes mains j'ai formé une longuevue et scrutant son parcours je suis certain qu'elle a bien rebondit sur le bureau de l'agence ! Mais je n'ai pas eut de retour.

Ce taff sur la lune est un bonheur, le calme y règne, personne ne m'emmerde. Mais quelquechose me dit que je ne dois pas y rester. Je veux redescendre sur terre ! Les bougres ils ne m'ont pas laissé l'echelle, et l'ascenseur est sois-disant en panne...

Je saute et me rate tout le temps, tombant dans le sombre vide, je finis par m'étaler à chaque fois sur le parterre de départ. Je reprends à nouveau mon taff sur la lune, toujours les mêmes gestes, au même endroit, c'est la mission. Puis assis sur le banc, je m'impregne de cette singulière ambiance. Alors je reprends encore et encore mes tentatives pour regagner la sphère bleue, je cours comme un hamster pour faire rouler le satellite et l'approcher de mon objectif.

La lune atterrissant, je ne pouvais plus me louper.

Synopsis

Sengoku est un jeune étudiant. Alors qu'il revenait d'un voyage scolaire avec toute sa classe, l'avion où il se trouvait eut un accident. Sengoku se réveilla seul sur une île. Il partit à la recherche de ses amis, mais ce à quoi il ne s'attendait pas, c'était de retrouver des animaux qui devait être éteints depuis des milliers d'années...C'est ainsi que commence les aventures de Sengoku dans le jardin d'Eden.    (Anime-story)

Avis de Jim

Vous l'avez compris, je propose des mangas qui valent le coup, c'est pourquoi vous aurez bien du mal à trouver des points négatifs dans mon analyse. Eden no Ori est un mangas datant de 2008 et qui n'existe pour l'heure que sur papier, aucune adaptation animé n'a encore été réalisée. Pour autant, il serait regrettable de ne pas feuilleter le mysterieux contenu de ce non moins mysterieux mangas. Je vais vous le dire cash, c'est oisivement inspiré de la série à succès Lost. Mais ne partez pas, vous ne devez pas manquer cette oeuvre de Yoshinobu Yamada qui malgré cette prime déception, se rattrape de fort belle manière. D'abord, on ne peut pas aller jusqu'à dire que c'est un plagiat. Les voyageurs dans l'avion sont pour la plupart des élèves, et l'histoire est focalisée sur un petit groupe d'entre eux, petit groupe qui s'agrandit au fur à mesure des péripeties. J'apprécie énormement l'ambiance school survival, qui ne s'est jamais imaginé être dans une telle situation ?

Une île paumée, des jeunes, et du danger permanant. Dans une telle situation il y a forcément du danger. Bon ok, une chance sur cent qu'il n'y en ai pas et que ce beau petit monde attende sagement sur la plage l'arrivée des secours, bref ce n'est pas le cas. Quelles sont les particularités de cette île ? Des animaux préhistoriques... Fumeux vous allez me dire... mais pas du tout, l'histoire n'étant pas fini, on peut s'attendre à n'importe quelle raison pour justifier leur présence. Oui je pourrais bien être déçu mais Eden no Ori ne tiens pas qu'à ca. On baigne pas dans le fantastique exagéré, il y a cette part de mystère mais notre incompréhension est partagée avec celle des personnages, ils sont tout aussi étonnés de l'endroit dans lequel ils se trouvent. Mais les animaux bizarres sont juste le transitif vers un danger plus grand encore pour nos héros... L'Homme. Seuls sur une île, personne pour les retrouver, les voilà constitué en une nouvelle société constitués de quelques forts, des faibles et des très faibles. Et tout le monde se bouffe par méfiance, soit par plaisir et sadisme. Car la nature des gens est révelée.

Le héro Akira Sengoku, a le bon rôle du gentil bonhomme courageux qui enjoint les autres à se surpasser, à garder la foi. Ca fait bateau oui, on ne peut pas empecher ca ^^ Mais il y a un effort de la part de l'auteur, dans la diversité des personnages, mais également dans la complexité des relations. Les romances, les amitiés, les hostilités, la folie, l'espoir, tout ces sentiments sont partagés de différentes façons au fil du temps et selon les personnages, on a beau dire mais ca tiens en haleine. Tandis qu'on s'attendrit à se délecter des petites histoires, il y a quand même la grande. Au fil des chapitres des éléments apparaissent, permettant de nou faire une opinion sur l'endroit, mais jamais le lecteur ne devance les personnages dans la découverte de l'île. Cette progression linéaire maintiens cette proximité, le lecteur n'est pas derrière son scan, il est dans la forêt ! Enfin un mot supplémentaire pour un défaut qui m'irrite mais qui n'est pas trop ostensible: La mort est présente, sans tabou, et heureusement dans ce genre d'aventure sinon ca perdrait en crédibilité, mais j'ai vu à certains moment des vies gâchées, même si il y a de la marge car beaucoup de survivants présumés, c'est quand même une légère exageration scenaristique.

Voilà je ne peux pas en dire plus, et ne vous inquietez pas il se passe tellement de choses que mon avis n'a rien enlevé à la surprise.

Extraits

Synopsis

Un jeune touriste japonais amnésique, parti en voyage aux États-Unis, se retrouve enfermé au milieu d'un entrepôt dans le désert. Dans cet entrepôt lugubre, une jeune femme masquée prénommée "Phantom" tente de le tuer. Le jeune homme, alors appelé Zwei par son ennemie, arrive à déjouer les plans du Phantom grâce à sa volonté de survivre...
Phantom est dirigée par une organisation mafieuse "Inferno".
Quelles sont les intentions d'Inferno ?
La bataille de Zwei pour survivre par tous les moyens commence !
( -Oozut- Animeka )

L'avis de Jim

Quand j'entreprend un nouvel anime je veille surtout à bien estimer sa valeur à partir du troisième épisode, car nous le savons le lancement est rarement accrocheur. Et bien celui-ci fait office d'exeption ! L'action démarre assez rapidement dans la forme, et le fond n'est pas en reste puisque la trame est revélée durant ces 25 minutes. Un brin suggestif pour expedier le spectateur au second épisode, qui finit par se fidéliser à la série. J'ai vu plusieurs mangas traiter de la mafia avec ou sans humour mais de manière très anecdotique, et exclusivement des yakuzas. Mais c'est la première fois que j'en rencontre traitant du milieu comme toile de fond. Et c'est plutôt réussi.

Les personnages principaux que sont Ein et Zwei sont touchant par leur torture emotionelle, leur humanité refoulée, et ce climat perpetuel de tragedie, de fatalité et de mélancolie.

Zwei accroche davantage au coeur, déjà parcequ'il est plus présent que sa collègue dans la série, mais surtout car il laisse entrevoir avec récurrence son lien avec la raison, la justice, l'humanité. Il est simplement victime de son sort, et son existence dramatique ne peut qu'émouvoir le spectateur. Les mafias et Inferno sont stéréotypés mais c'est tout à fait plaisant, leur immoralité flirt avec la barbarie des deux héros, et c'est justement leurs contrastes rendus possible par certains moments de doutes et de relan d'humanité qui confèrent à ce manga sa saisissante envergure. Le spectateur se surprend à éprouver une empathie envers les jeunes malheureux sans toutefois franchir les bornes de la copinade, il s'agit malgré tout et fatalement d'assassins. Donc c'est du seinen, c'est du bon, ca joue sur des cordes sensibles et le public ne peut pas être indifférent. Ce que je trouve dommage par contre, c'est la fin du manga, qui finit de manière folklorique, ce qui n'est pas excusable eut égard à la qualité du scenario tout au long de sa progression.

Je me suis dis qu'une deuxième saison serait extrêmement judicieuse, étant donné que le sujet traité et la façon dont tout ceci est amené est très interessant, et qu'il y a encore beaucoup à exploiter. Mais finalement, avec du recule cette histoire est une ténébreuse fresque artistique et la laisser figée ne peut la rendre que plus grandiose.

Les graphismes sont correct et n'appelent pas à fermer le screen à tout jamais ^^

Extrait des Mémoires d'un diplomate du Grand Mur de Sloan. Date inconnue.

Les hommes maitrisaient désormais une vitesse représentant jusqu'à cent fois celle de la lumière. Le projet « Fond d'Univers », initiative de longue haleine ayant nécessité beaucoup de temps et d'argent, allait enfin se concrétiser. Il s'agissait, comme son nom l'indique, de tenter d'atteindre la paroi de l'espace, le mur de fin. L'ambition était au dessus de tout entendement, c'était plus fort qu'un miracle, plus intense que la simple vie ou mort, plus puissant que Dieu lui-même. L'homme, jadis créature des bas-fonds de l'existence, microbe parmi les microbes de cet univers sans âme, allait harponner sa sonde aux confins des cieux. S'imaginant au dessus de tout, narguant la Création, l'être vaniteux se targuait d'un siècle de travail pour mener cet accomplissement. Mais dans sa suffisance, il allait omettre des calculs basiques. Sitôt lancée la sonde s'écrasa sur la Lune. Ridicule. La race humaine n'est ni parfaite, ni même perfectible. L'illustration faite de ce que prétention et déraison feront leur fin.



Je m'appel Jimmy, 23 ans, et j'écris des nouvelles et autres écrits, que ca soit sous le registre de l'amusement ou dans le cadre de concours, sur des sujets solennels ou légers, avec un coup de stylo déchainé par la passion ou au contraire rongé par la mélancolie. Enfin bien sûr, devant une bonne bière ou pas ! Voilà les présentations ne sont jamais très aisées, alors j'essaie de m'en sortir comme je peux en ésperant que vous ne prendrez pas la poudre d'escampette après ce paragraphe fatiguant ! Je compte composer et nourrir ce blog avec quatre principaux types d'articles:

Les nouvelles. Je souhaite vous faire part de mes écrits, le format nouvelle est un très bon champs d'exercice, les idées foisonnent et il n'est nul besoin de s'eterniser comme ces pavés de romans. De toute façon la nouvelle est la plus à même d'exprimer mes domaines de prédilection que vous découvrirez assez vite.

Les billets d'humeurs. De temps à autre, il me plaît de prendre part à un sujet très précis pour l'éplucher et le commenter de manière incisive et partisane.

Les événements. Si des spectacles, expositions, ou rendez-vous littéraires m'interpellent alors je ne manquerai pas de vous les faire connaitre en donnant les dates et coordonnées.

Les dossiers mangas. J'aime les mangas, et je ferais le topo régulièrement d'un que j'ai vu et en ferais un dossier d'étude qui je l'éspère vous aidera à bien l'appréhender. Le manga, c'est du script & du graphisme, comme une certaine forme d'art à mon goût.

Voilà, je ferais en sorte de vous exposer le meilleur contenu possible, et la critique est ouverte en très grand, commentez !